Le Jardin Alpin de Meyrin, ancienne ‘‘campagne’’ bourgeoise dans la périphérie genevoise, est un site mature, caractérisé par un patrimoine dendrologique important ainsi que par un patrimoine remarquable de l’architecture des jardins, les rocailles alpines.
Bouleversé sur ses franges par l’évolution de l’urbanisme de Meyrin, notamment le passage du tram, le jardin a nécessité d’être repensé et valorisé pour assumer son rôle de jardin botanique, dépassant le statut d’espace vert de ville.
Le projet se compose de plusieurs interventions sensibles visant à restituer au jardin un outil de production et d’entretien devenu obsolète (construction d‘un hangar, d’une serre, d’espaces de culture, réfection de l’arrosage) ; à valoriser le patrimoine dendrologique et botanique ; à rénover l’enclos animalier et repenser son inscription dans le site (construction d’abris, dessin de la clôture périphérique) ; à améliorer les flux de mobilité par la sélection des entrées et la modification de chemins ; enfin redonner au jardin la possibilité d’accueillir des groupes, conformément à la vocation de jardin botanique (rénovation d’un bâtiment datant de l’origine du jardin, rénovation du chalet historique rataché aux rocailles, création d’une signalétique et redédifinition des entrées par une nouvelle matérialité et par la réduction du nombre de ces entrées).
En 2017, le projet de valorisation du Jardin Alpin de Meyrin obtient la distinction cantonale du développement durable.