In Situ

Par sa définition des espaces ouverts, le projet propose un «paysage naturel» entrelaçant avec une grande économie de moyens les maillages de fonctionnalités sociales et de fonctionnalités écologiques, offrant ainsi aux habitants comme à la biodiversité diverses situations dans lesquelles trouver son épanouissement.
Il est également pensé en termes d’évolutivité et de flexibilité.

Le secteur de la coulée verte et du bassin cherche à impacter un minimum l’état existant du site tout en reconstituant les sols des surfaces perméables remaniées au regard des exigences des rapports d’études d’impact et des directives cantonales.
Le projet prévoit également de privilégier le développement des différentes composantes écologiques à divers endroits du site : tas de bois et murgiers composées de différentes manières.

Le projet se distingue en 2 secteurs :

• La coulée verte :
  Offrir un cheminement de mobilités douces en conservant une partie de l’accès existant tout en réduisant son gabarit et son caractère routier par un travail de formes architecturées.
  Mise en valeur du fossé existant dans le cordon boisé en coordination avec l’OCAN pour restituer un maximum des eaux de ruissellement sur la parcelle et dans le bassin de rétention.
  Créer un réseau de tranchées drainantes en limite de revêtements pour également rediriger les eaux vers le bassin de rétention, ceci en coordination avec l’ingénieur civil.
• Le bassin de rétention :
  Aboutissement du système du réseau de jardins de pluie, cet espace est donné à voir, à observer, il est pensé pour constituer le «préau nature» de l’école par la mise en place d’une esplanade, d’un belvédère et d’un ponton bois.
  Un travail sur le renforcement de la biodiversité a été mis en place avec l’aide de l’ingénieur environnement (BMG Solution) pour créer et pérennisé un milieu humide constant en étanchant le fond du bassin. Une plantation de plantes hélophytes prélevées sur le territoire genevois et cultivé en pépinière permet de préserver et de renforcer le patrimoine génétique des plantes de milieu humide de la région.

À la fin du chantier, un suivi du développement de la future prairie fleurie sera mis en place et financé par le GESDEC et l’OCAN pour voir son évolution en fonction des épaisseurs variables de terre végétale mise en place et des mélanges de plantes s’y développant.